Sur le plateau de TPMP, ce lundi 22 février, Jean-Michel Maire a pris la défense de The Vivi, le jeune rappeur viré de The Voice à cause d’anciens tweets jugés racistes. Une défense mal accueillie sur le plateau.
A propos de
Jean-Michel Maire
TF1 a diffusé le troisième épisode de The Voice saison 10, samedi 20 février. Sur le plateau de l’émission, un candidat s’est démarqué grâce à sa reprise du titre Suicide Social, signé Orelsan. The Vivi, Vincent Pois de son nom, est un jeune rappeur qui a su convaincre les quatre coachs de se retourner avant la fin de sa prestation. Mais alors qu’il aurait certainement pu faire du chemin dans l’aventure, d’anciens tweets l’ont propulsé sur le devant de la scène, pour les mauvaises raisons. Accusé de racisme, le participant a été exclu, ce lundi 22 février, par la production de la compétition de chant. Sur le plateau de Touche pas à mon poste ce soir, Cyril Hanouna a demandé l’avis de ses chroniqueurs sur cette stricte décision. Jean-Michel Maire notamment a estimé que le jeune artiste « n’aurait pas dû » être viré de The Voice.
Avant de faire part de son argument, il a assuré que le choix musical du candidat aurait dû être interdit, à cause des paroles vulgaires, étant donné que l’émission est diffusée « à une heure de grande écoute ». « La société évolue à une vitesse folle. C’était des tweets [qui remontent, NDLR] à cinq ans. Que celui autour de la table ou qui écoute la télévision n’ait pas, pendant un match de foot ou n’importe quoi, tenu des propos qui seraient aujourd’hui considérés comme homophobes [lève la main] », a-t-il répliqué, avant de reconnaître qu’il « l’a fait » par le passé et qu’il a notamment entendu « une vingtaine de fois » le genre de blague que The Vivi a tweeté. De quoi révolter Cyril Hanouna et les autres personnalités de l’émission, en total désaccord avec lui.
Des tweets qui ont une grande portée
« Ce n’est pas parce qu’on tient des propos comme ça qu’on est homophobe. Ce n’est pas parce qu’on fait une blague », que l’on est homophobe, a-t-il affirmé. Sans tabou, Jean-Michel Maire a révélé avoir dans sa jeunesse, lui aussi, fait des blagues qui auraient pu être mal interprétées aujourd’hui. En exemple, le chroniqueur de 59 ans a précisé que cela peut concerner des vannes sur « les arabes », mais aussi sur « les prêtres pédophiles, les juifs, les blonds, les Belges… » Pas du tout de cet avis, Benjamin Castaldi pour sa part lui a rappelé qu’il s’agit là de rendre « un tweet public » qui sera lu par plusieurs personnes inconnues et que c’est « très grave » de ne pas mesurer ses propos sur le fameux réseau social.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Capture d’écran C8
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